La vuelta de América del Sur / Le tour de l'Amérique du Sud de Marianella et Guillaume!

La vuelta de América del Sur / Le tour de l'Amérique du Sud
de Marianella & Guillaume!

samedi 7 mai 2011

BRASIL / BRESIL: SALVADOR DA BAHIA – Pelurinho

EN ESPAÑOL:
Hola gente!
Como les habíamos contado en nuestro último relato conseguimos pasaje de avión para irnos hasta Salvador. Aterrizamos a las 2 a.m. por lo que pasamos la noche en los banquitos e aeropuerto más incómodos que he conocido en mi vida, terrible! pero bien, estábamos bajo techo en un lugar seguro. Apenas amaneció y abrió el lanchonete nos tomamos un par de cafezinhos bem gostosos y tomamos el bus público por unos 45 minutos para llegar hasta el centro histórico de la ciudad, un barrio llamado “Pelurihno” en el que pasamos 2 noches. Un lugar bien especial, …
Decimos especial porque más turístico que esto durante el viaje aún no hemos conocido. Cuando estuvimos en Cartagena (pueden echarle una releída a nuestro relato) lo que más nos chocó fue el hecho que el barrio de Getsemaní dentro de la ciudad de Cartagena era excesivamente turístico, poniendo en evidencia la riqueza y la pobreza más extremas justo una al lado de la otra. Bueno en Pelurihno es peor, … este barrio consta aproximadamente de unas 6 o 7 callecitas empedradas muy bonitas con casitas de colores y tiendas tiendas tiendas por todas partes para los turistas pero está completamente prohibido alejarse o salirse del “sendero turístico” porque el resto de las calles están tomadas por gente no pobre, más bien, en pobreza extrema, consumidores de drogas, etc, … lo que ocurre que no puedas caminar tranquilamente pasadas las 6 o 7 de la noche sin ver a niños mendingando, es muy triste la verdad, en pocas palabras no nos gustó este “mini poblado turístico” en el que desembarca en el puerto un crucero cargado de turistas, beneficiando sólo a un porcentaje mínimo en relación al resto de la gente que vive en esa zona.
Nuestro hotel estaba en el séptimo piso de un edificio ubicado en frente de la plaza principal y desde allí de veía claramente el contraste entre las calles: de un lado todo colorido y arregladito con tiendas etc, y del otro basura, casas viejas sucias en escombros y gente digamos diferente, … es inadmisible cómo se puede sostener una actividad turística así sin hacer nada por el resto de la gente que no recibe ningún beneficio o ayuda, … esperemos que en efecto estén haciendo o harán algo para solventar un poco esta realidad.  
Nuestra visita en Pelurihno se redujo a visitar varias veces las mismas calles de tiendas, a tomar fotos de las casitas coloridas, visitar el mercado de artesanía, el famoso ascensor que comunica la parte alta y baja de la ciudad (eso te evita pasar por las “ladeiras” que son muy peligrosas) y a buscar durante cuadras y cuadras un mini mercado dónde comprar algo de comer sin encontrarlo (sólo hay restaurantes para turistas carísimos pero NI un solo abasto – dicho por los mismos habitantes de por allí). Vimos las famosas mujeres negras vestidas con sus famosos trajes de encaje, sus sombreros coloridos y los muchos collares y zarcillos solamente para tomarse foto con los turistas y pedir plata por eso; vimos a unos bailarines de capoeira que danzaban en la plaza central por el que pasan todos los turistas para ir a las tiendas,… en fin, no vimos nada realmente espontáneo, todo lo que vimos “típico” estaba allí para los ojos del turista. Esto nos decepcionó bastante.
Domingo 24 de abril, a las 6 de la mañana Guille salió del hotel rapidito para ir a buscar un taxi a la esquina para que nos llevara hasta el terminal de buses mientras yo cuidaba el equipaje en la entrada del edificio; imaginen que nos aconsejaron de tomar un taxi porque a esa hora es riesgoso salir por las calles y esperar el bus hasta la rodoviaria!
A las 7 a.m. tomamos nuestro bus hasta el poblado de Lençois, en menos de 7 horas llegaríamos a un lugar que desde el primer momento nos haría olvidar los sin sabores de Salvador de Bahía y nos cautivaría rápidamente en su día a día sincero y abierto a todos! Lindo Lindo!

EN FRANÇAIS:
Comme nous vous l’avons signalé dans le message précédent nous sommes donc aller de Rio à Salvador en avion et nous avons atterri là bas à 2h du mat’, tuant le temps et dormant dans la mesure du possible sur les bancs de l’aéroport hyper inconfortables jusqu’à 6h, l’ouverture des « lanchonete » pour prendre un café et le départ des premiers bus vers la ville. Nous nous sommes rendus directement au centre historiquem nommé « Pelurinho » où nous passerons 2 nuits, un lieu bien particulier...
Particulier dans le fait que nous n’avons pas vu de lieu plus touristique durant notre voyage. On retrouve un peu le cas de la ville de Carthagène. Pour rappel à Carthagène en Colombie nous avions été très choqués par le fait que le quartier de Getsemani à l’intérieur de la ville était excessivement touristique et qu’il mettait parfaitement en évidance la richesse et la pauvreté la plus extrèmes qui se cotoyaient, uniquement séparées par les remparts du quartier fortifié. A Salvador dans le quartier du « Pelurinho » c’est pire... Ce quartier est constitué de 6 rues de pierres très jolies avec des maisons de toutes les couleurs, de vieilles églises et des boutiques absolument partout pour les touristes : c’est simple à part les quelques musées et églises tout le reste sont boutiques et restos ! Hors de ces 6 ruelles il est formellement interdit de se promener, seul le sentier touristique est accessible car le reste des rues c’est maisons en ruines, gens pauvres ou disons mieux extrèmement pauvres, consommateurs de drogues, ... qui plus est traités comme des animaux par les personnes profitant du tourisme ! En fait il est impossible de marcher passé les 6h du soir sans voir des gamins mendiants, les mêmes que l’on retrouve dormant couchés sur un trottoir le lendemain matin... Très très triste donc et nous avons donc moyennement gouté de ce mini village touristique où les touristes arrivent en bateau de croisière pour vider leurs porte-monnaies dans les boutiques et restos sachant que cet argent bénéfit à une partie infime des habitants de la zone...
Notre hôtel était au 7ème étage du plus grand bâtiment de la place principale et du balcon d’où se prenait le petit déj’ avec vision panoramique le contraste était on ne peut plus clair : d’un coté les rues colorées bien arrangées, de l’autre les débris, les maisons en ruines et les ordures. Incompréhensible comment une ville peut bénéficier à ce point du tourisme et en distribuer les gains aussi mal...
Notre visite du quartier se réduit donc à visiter plusieurs fois ces quelques rues, à prendre des photos, visiter le marché d’artisanat, l’ascenceur qui fait le lien entre la partie haute et la partie basse de la ville (ce qui évite de passer par des escaliers répondant au nom de « ladeiras » réputés très dangereux), et chercher pendant on ne sait combien de temps un endroit où acheter de la nourriture sans avoir à payer un resto super cher... Il n’y a pas de supermarchés dans la zone accessible, seulement de restos pour les touristes... nous avons donc fini à la station service pour trouver un paquet de pâtes !
Nous avons vu les fameuses femmes noires d’origines africaines vêtues de leurs costumes typiques de dentelle, leurs chapeaux colorés et tous leurs colliers mais tout ça dans le seul but de prendre une photo avec les touristes. Pareil pour les démonstrations de Capoeira, une danse afro-brésilienne simulant un combat typique de la ville, les danseurs dansent le temps que les touristes s’approchent puis s’arrêtent et viennent immédiatement demander de l’argent... Bref, vraiment rien de spontané... Quelle déception !
Dimanche 24 Avril, 6h du mat’, nous prenons un taxi pour la gare routière car à cette heure il est fortement déconseillé de rester dans la rue pour attendre le bus... A 7h nous sommes dans notre bus direction le minuscule village de Lençois, un endroit magnifique qui après 7h de voyage nous captivera instantanément avec la vie quotidienne des villageois vivant en communauté dans une atmosphère authentique : un bon bol d’air frais après Salvador !

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